Aujourd'hui un seul film au programme et ça se passe à la Quinzaine encore une fois
Que ma volonté soit faite Julia KOWALSKI
Après un moyen métrage déjà remarqué à la Quinzaine, Julia Kowalski revient avec Que ma volonté soit faite, un long métrage aux thématiques communes et toujours avec Maria Wrobel.
Le sursaut du fantastique dans tous les films indépendants sur l’émancipation, ces dernières années, a tendance à me gonfler. Il apparaît souvent comme un gimmick un peu facile, sous-exploité, et semble presque devenu obligatoire.
Mais ici, c’est fait avec justesse et jusqu’au-boutisme. Julia Kowalski n’utilise pas le fantastique pour faire genre : c’est crade, organique, désagréable (et ça fonctionne, vu le nombre de personnes ayant fui la salle à mi-parcours). Il y a de la matière, et ça fait sens avec le parcours du personnage.
On pense beaucoup à la littérature fantastique américaine, à King forcément, tant certaines images semblent tout droit sorties d’un de ses livres.
C’est beau, c’est sale, c’est viscéral, ça imprime la rétine, et c’est sûrement ce qu’il y a eu de mieux dans le genre depuis Grave.
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